Jeune auteur déjà coupable d’une trilogie de science-fiction (dont on a commencé à vous parler ici, et on y reviendra bientôt !), de pulps et d’un ouvrage sur les visions passées de l’an 2000, Nicolas Cartelet nous confie aujourd’hui son Top 5 !
1 – Voyage au bout de la nuit, LF Céline
Sans conteste la plus grosse claque littéraire de ma courte vie. Ma mère dirait (oui, je cite ma maman) : « c’est du Giacometti en roman ». Elle aurait raison.
Note 1 : J’ai pleuré – à chaque lecture – pendant le passage du sergent Alcide.
Note 2 : Ne pas avoir lu Céline est un crime.
2 – Le Seigneur des anneaux, T2, Les Deux Tours, JRR Tolkien
Le livre de mon adolescence. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, mais c’est le T2 que j’ai toujours préféré – probablement le Rohan, le gouffre de Helm, etc. J’ai relu 100 fois les T1 et T3. J’ai relu 1000 fois le T2.
3 – Nouvelles de Pétersbourg, N Gogol
Le Maupassant russe. J’aime les écrivains russes du XIXe parce qu’ils arrivent presque tous à me faire ressentir la réalité de leur pays et de leur temps. Alors si en plus, comme Gogol, ils y glissent des éléments fantastiques, je rends les armes !
4 – D’un château l’autre, LF Céline
Parce qu’il fallait au moins deux romans de Céline sur cinq titres pour représenter l’admiration que je voue à son œuvre. D’un château l’autre, c’est le chaos – jusque dans la structure narrative – de la société nazie moribonde. Des faits concrets enrobés dans le rêve maladif de l’auteur.
5 – Platonov, A Tchekhov
L’exemple type d’une construction de personnage admirable, tout en nuances et en profondeurs. Platonov est un gros con, certes, mais il est complexe, torturé, dépressif, mégalo… Bref, il est crédible. Et puis ça n’est pas si souvent (jamais, en fait) qu’une pièce de théâtre m’emballe à ce point.
Merci à lui !