Entre péripéties rocambolesques, autodérision et mauvaise foi, FRNCK est une nouvelle série qui promet…
À la veille d’une énième adoption, Franck s’enfuit de l’orphelinat à la recherche de ses origines. Téléphone en main, nez sur le GPS, il se laisse aveuglément guider sur le lieu où il aurait été trouvé et ne voit pas les dangers qui l’entourent. Perdu au beau milieu de la forêt, sur le seuil d’une grotte transformée en parc d’attraction, il trébuche et se retrouve mystérieusement propulsé dans le passé…
Franck qui, comme beaucoup en ce XXIe siècle, avait le réflexe de sortir son portable pour s’orienter, communiquer et – non pas faire du feu, pas encore – se retrouve entouré d’une nature luxuriante et sans électricité. En d’autres termes : pas de réseau, pas de GPS, pas de moyen de communication. Franck est perdu au milieu de nul part et bien obligé de revenir à d’anciennes méthodes (plus sûre en certaines circonstances) pour tenter de retrouver la sortie : le sens de l’orientation.
Mais voilà, Franck n’est pas seul. Il est sur le territoire d’hommes un peu plus velus que la moyenne, vêtus en peau de bêtes et baragouinant dans une langue incompréhensible… Franck a atterri en pleine Préhistoire.
Après nombreux quiproquos, moult périples et autant de sauvetages in extremis de bestioles plus grosses que lui, d’ennemis cannibales et de plantes carnivores, l’adolescent gagne la confiance des rustres qui l’avaient accueillis avec hostilité. D’ailleurs leur langue n’est pas si éloignée que ça de la sienne… il leur manque juste les voyelles !!! Franck ou FRNCK pour sa nouvelle tribu, va alors entreprendre de leur enseigner afin de pouvoir communiquer… et peut-être trouver un moyen de retourner chez lui. En attendant, il va devoir survivre à une époque qui n’est pas la sienne et inventer tout ce qu’il avait sans même y penser au XXIe siècle, à commencer par le feu…
éd. Dupuis, 2017
56 pages
Pauline