Yves Torres de l’excellente maison d’éditions, Les Éditons du Typhon, nous fait l’honneur de nous présenter une sélection de petites merveilles de l’édition qui mérite toute votre attention !
Nous vous invitons à aller faire un petit tour sur le site des éditions du Typhon, ainsi qu’à vous inscrire à leur page Facebook, Instagram et Youtube, il y a de quoi s’occuper et éveiller votre curiosité! des publications vraiment soignées avec une ligne éditoriale intéressante et pertinente! bref une maison qui s’impose de plus en plus comme un acteur incontournable!
Les Tortues, Loys Masson (prochaine édition : l’Arbre Vengeur, 2020)
L’œuvre majeur d’un auteur quasiment oublié. L’histoire d’un bateau chargé de tortues géantes qui quitte Les Seychelles ravagés par une épidémie de variole. Un voyage hallucinant au cœur de la folie.
La Nuit aveuglante, André de Richaud (Tusitala, 2014)
Une mauvaise blague qui se transforme en malédiction. Un masque démoniaque qui fait de son propriétaire un paria. Il trouve refuge dans une maison isolée où toutes les sensations se troublent.
Les sept pendus, Léonid Andreïv (Sillages, 2016)
Sept condamnés à mort affrontent les dernières nuits de leur existence. Un immense texte russe sur l’absurdité du destin.
Diableries moscovites, Alexandre Tchaïanov (Interférences, 2000)
Une plongée dans le Moscou des années 1920, une ville sombre, secrète et anarchique en proie à toute superstition et mystification.
Le Jouet triste, Ishikawa Takuboku (Arfuyen, 2016)
Auteur culte au japon, ce recueil rompt avec les thématiques traditionnelles des haïkus. Il est ici question d’un regard intime sur le Japon du début du XXe siècle : précarité, misère, relations amoureuses, vie politique…
Hiver à Sokcho, Elisa Shua Dusapin (Zoé, 2016)
Sokcho, station balnéaire à quelques kilomètres de la DMZ. Un roman où tout semble se faire attendre, une écriture par allusion, un grand texte sur l’étrange condition des individus en Corée du Sud.
La scierie, récit anonyme (Héros-Limite, 2013)
Le récit d’une expérience ouvrière. Une écriture nerveuse qui exprime la souffrance et la brutalité du travail.
Les en-dehors, Anne Steiner (L’Échappée, 2019)
Une étude au souffle haletant qui suit la vie de Rirette Maitrejean. Un parcours chez les anarchistes individualistes et illégalistes à la Belle époque. On y croise Victor Serge, la bande à Bonnot etc.
Félix Valloton, intimité(s)… et le regard de Jean-Philippe Toussaint (les éditions Martin de Halleux, 2019)
Une reproduction de la série « Intimités » de Félix Vialloton tirée à 30 exemplaires en 1898. Un livre splendide pour entrer au plus près du noir troublant de Valloton.
Ténèbres, Paul Kawczak (La peuplade, 2020)
Echo Au cœur des ténèbres de Conrad, Ténèbres est un roman d’aventure au bord de la catastrophe : celle de la colonisation, celle de l’intimité, celle des déchirures.