Dan Fante dans sa préface écrit : Voici donc mon premier roman. De tous les livres que j’ai écrit, il reste mon préféré. Pendant que je le tapais à la machine d’une main, j’avais l’impression de tenir un flingue dans l’autre.
C’est vraiment le ressenti que l’on a tout le long de « rien dans les poches », ce sentiment d’urgence, de besoin d’écrire, de cette rage. On ressent l’auteur à la limite de la folie prêt à faire une grosse bêtise si ca ne marche pas
Ce besoin vital apporte aussi une dimension unique dans un roman semi autobiographique, hautement addictif, et terriblement bien écrit. Cette aventure, de par cette sensation d’urgence, se lit à toute vitesse, presque en une seule fois, et c’est avec une énorme nostalgie que nous tournons la dernière page.
Le livre des règlements de comptes avec son père, John Fante, l’acceptation de vivre comme étant le fils d’un grand écrivain, cette quête de soi et ce mini road-trip fait de ce roman un indispensable pour tout les amateurs de Fante(le père), Bukowski, Selby jr. Ou même en plus récent Mark SaFranko. Car il s’agit bel et bien de l’œuvre majeure de Dan Fante, Le livre où il aura mis toutes ses « tripes » pour écrire « rien dans les poches » il serait criminel de passer à coté !
236 pages
13E Note Editions
Ted