Julia Verlanger ne vous dit rien ?
Gilles Thomas non plus ?
Et Éliane Grimaître ?
Pourtant, c’est la même et unique personne qui derrière quelques petits noms s’en est véritablement fait un dans le monde du Post-Apocalyptique. On peut s’imaginer que le Post-Apo est issu de quelques pépites telles que “La Route”, “La Constellation du Chien”, mais ce serait une erreur… L’Autoroute sauvage a aujourd’hui trente-sept ans…
Ici je vous parlerais de la trilogie “La Terre Sauvage” comprenant L’Autoroute Sauvage, La Mort en Bille et L’île Brulée, éditée chez Bragelonne. (Qui d’ailleurs en passant nous contente d’une superbe couverture, raison de plus de courir l’acquérir).
Après une fin du monde bactériologique, Gérald, vieux loup solitaire, parcourt la France à la recherche d’un mystérieux dossier contenant le remède à la Peste Bleu. Guerrier aguerri, maîtrisant les techniques de survie, il va en chemin faire une rencontre qui ne le laissera pas indifférent. Annie, détenue par une horde de sauvages, accompagnera notre héros dans l’aventure et donnera naissance à un duo incontestablement salvateur. Ils feront la rencontre d’un autre guerrier, cette fois-ci asiatique et surmonteront ensemble les différentes étapes que cette dure vie impose.
Seulement la nature a donné naissance à toutes sortes de phénomènes étranges… notamment les billes…
L’écriture de Julia Verlanger est ici dénuée de toutes formes poétiques. Ça décoiffe sec, c’est rythmé, intensif et cela renforce encore plus le sentiment d’immersion dans un monde chaotique. Les personnages secondaires ont un véritable rôle dans l’histoire et sont travaillés de façon à les rendre authentiques.
Gros coup de cœur !