On s’y attarde souvent. Leurs premières impressions peuvent être décisives pour certains lecteurs, on pourrait penser qu’elles ne sont là que pour vendre le livre, que c’est un énième coup marketing afin de maximiser la rentabilité… je crois que non. Elles complètent l’univers du livre sur lequel elles fusionnent et créent une ambiance si particulière que l’œuvre prend une toute autre ampleur. Alors quand c’est maître Marc Simonetti aux commandes on ne peut que s’incliner. Et en plus il est français, et même lyonnais !
Après avoir fréquenté l’INSA de Lyon, les beaux-arts de Annecy, l’école Emile Cohl et les studios de Wide Screens Games, Marc Simonetti, né à 1977 à Lyon, œuvre en freelance. Il rejoint alors, dès 2004, le club des rares illustrateurs français à vivre pleinement de leur maîtrise. La majeure partie de son travail, fait sur support digital, lui permet d’obtenir une finesse et une gestion des détails ahurissantes.
Son talent lui a valu les éloges de Monsieur Georges Martin en personne, avec lequel il travaillera sur la série “Le Trône de Fer”.
GRR Martin “A Storm of Swords”
Son style si particulier lui permettra aussi de beaucoup travailler avec la maison d’édition Bragelonne, pour laquelle il créera notamment les couvertures du “Nom du Vent” de Patrick Rothfuss, “La Trilogie Valisar” de Fiona McIntosh, et certaines œuvres de Terry Pratchett. Reconnu aujourd’hui comme un des meilleurs illustrateurs en matière de fantasy et SF il continuera son travail avec d’importants studios de jeux-vidéo pour lesquels il réalisera des couvertures à couper le souffle !
Pour ma part, vieux fan de Terry Goodkind, je crois que le travail le plus important de sa carrière a été de succéder à l’immense Keith Parkinson, illustrateur américain aujourd’hui décédé. Cet illustrateur marquera la fantasy d’un coup de crayon absolument fantastique et permettra aux plus grandes œuvres de s’habiller de leurs plus beaux atours. Keith Parkinson c’est ça :
Alors quand notre bon Marc Simonetti planche sur l’univers de Terry Goodkind et succède à l’immense Keith Parkinson, ça donne ceci :
C’est ici que Marc a su prolonger les œuvres de Keith Parkinson permettant ainsi de ne pas briser l’univers créé par l’américain, un véritable exploit salué par l’ensemble de la critique. C’est beau, c’est propre et ça transpire le talent. Si vous souhaitez découvrir encore un peu plus l’univers du lyonnais je vous invite à cliquer ici et ici.Pour le plaisir j’en remets quelques unes, parce finalement on pourrait passer des heures à admirer ses travaux.
Ludo