Vous échapper un temps, vous évader sur les limbes du temps. L’explorer.
19ème siècle, Londres, capitale industrielle, est en pleine effervescence. Les différentes classes sociales s’affrontent et les ouvriers sont relégués au rang d’esclaves. H.G Wells, ayant fait partie de ses ouvriers, purge sa peine à travers l’écriture.
«La Machine à explorer le temps», née du constat de l’époque, nous compte l’histoire d’un homme ayant réussi l’impossible, l’impensable. Modeler le temps à travers une machine, le fragmenter et l’explorer. Il se retrouvera dans un futur lointain où les humains, ayant disparus, ont laissé place à deux civilisations. Les Morlocks, habitants sous terre et les Elois, peuple ayant oublié l’art de l’écriture, de la lecture, de l’invention et du commerce.
Gros point fort de l’œuvre, les descriptions. L’auteur nous gâte de sa vision du temps et parvient à le retransmettre de façon spectaculaire. Certains passages pourraient avoir la prétention de ressembler à la fin de 2001 l’Odyssée de L’espace.
Vous découvrirez à travers les pages la succession de petits clins d’œil à cette société capitaliste.
Le style simple et propre de l’écrivain participera à sa renommée et permettra à n’importe qui d’accéder à ses œuvres. Que vous soyez petit ou grand H.G Wells a la capacité de parler à tous.
Alors, quand celui-ci allie l’Anticipation, le voyage dans le temps et les métaphores le résultat est plus que probant.
Voyage assuré.
166 Pages
Éditions Folio SF
Ludo