Tremblez l’ère des moissonneurs est arrivée !
D’énormes robots, aussi gros qu’une planète, à la structure complexe, ont envahi la galaxie et annihilé une partie des habitants de différentes planètes. La planète Niyrata, par exemple, est passée de 5.53 milliards d’habitants à 1 petit milliard après la catastrophe. Une Hécatombe sans précédent, des monstres robotiques indestructibles, susceptibles de revenir un jour ou l’autre.
Dix ans après l’attaque, sur la lune Dirishu, dans une colonie minière, un androïde de classe Tim se réveille, seul dans la base, plus aucun être vivant. Cet androïde, programmé pour tenir compagnie aux humains et être gentil avec eux est devenu, sans le savoir, l’objet le plus convoité de l’univers. En s’activant, il a envoyé un signal pour donner sa position, mais surtout, et c’est là le plus étrange, il y aurait un lien entre la série d’androïde Tim et les moissonneurs. Une équipe est envoyée sur place pour l’intercepter et le ramener, mais ils ne sont pas les seuls à vouloir le récupérer.
Nouvelle série dans la collection Indies d’Urban Comics. Avec deux ténors du milieu comics indies. Jeff Lemire qui nous avait bluffé avec Trillium et Sweet Tooth, et Dustin Nguyen connu pour ses collaborations dans les univers de Batman, Superman, Justice League ou encore American Vampire. Une rencontre qui va donner naissance à Descender.
Malgré un démarrage quelque peu maladroit, la série impose très vite ses bases et ses références et nous plonge dans son univers de space-opéra apocalyptique. Tim-21 personnage clé, de premier abord inoffensif, devient rapidement l’enjeu principal de ce premier tome. Quel est le lien entre lui et les moissonneurs ? Pourquoi d’autres clans veulent absolument le récupérer ? Que cachent ses données et que peuvent y exploiter les humains ?
Tim-21 n’est pas sans rappeler David Swinton, alias le robot d’A.I de Steven Spielberg, même classe de robot, même aspect simplet, mais la tension palpable de Descender lui fait prendre un autre chemin et le premier tome se termine sur une révélation des plus étranges.
Graphiquement, le dessin sobre tout en pastel contribue à une mise en ambiance efficace, mais pourrait en rebuter quelques-uns, et l’on pourrait le comprendre, quand l’on voit par exemple le travail minutieux fourni pour d’autres comics tel que Black Science.
Un premier tome intéressant, même prometteur quant à la suite de l’histoire.
Urban Comics,
Tome 1,
Ted