Mika Biermann – Un blanc

Les expéditions atypiques ont toujours fait bon ménage avec la littérature. Que ce soit la traversée du désert, des pôles ou l’ascension de montagnes. Nous trouvons pléthore de récits sur ces thèmes de plus ou moins bonne qualité. Mais quand un auteur mélange ce genre de récit avec une histoire complètement improbable et arrive à parsemer un peu de récit d’aventure dans son histoire alors là moi je signe de suite!

31 Décembre 2000, “La” nuit spectaculaire, un feu d’artifice envoyé depuis le pôle sud et visible dans le monde entier. Enfin c’est ce qui aurait dû se passer si l’équipage de l’Astrofant s’en était tenu à son cap initial. Au lieu de cela il a fallu qu’ils accostent sur un iceberg à la dérive. Iceberg qui sous l’impact de l’accostage s’est scindé en deux avec une partie de l’équipage du mauvais coté tandis que le reste de l’équipage est resté sur le bateau. la phase
“survivaliste” de l’expédition commence. “Un blanc” est le condensé des journaux de bords de différents protagonistes de l’expédition. Le lecteur suit l’aventure du capitaine, du second et du cuisinier. Comment s’organise la survie sur l’iceberg, comment faire progresser la mission initiale et surtout faut-il aller récupérer l’équipe restée sur l’iceberg? voilà les différents points que nous révèlent ce récit. Dans un univers de glace et de froid où même regarder ou respirer devient laborieux, vous allez assister à l’aspect humain de l’histoire la progression vers la folie
pour certains, la suspicion pour d’autre, l’instinct de survie exacerbé pour tous.

Construit comme je le disais plus haut comme un assemblage de témoignages classés de manière chronologique ce récit mélange habilement humour, tension et paranoïa. L’auteur maitrise parfaitement son sujet et son court récit devient très rapidement un très bon “Page-Turner”. C’est court, fun et efficace.

144 pages
Anacharsis éditions

Ted.