Gerry Fegan, ex-tueur pour l’IRA, est dépressif et alcoolique. Il est hanté par douze fantômes de personnes qu’il a assassinés. Ne trouvant nullement le repos, il décide de venger ces douze personnes en exécutant les commanditaires des meurtres. Mais voilà entre le moment des meurtres, suivi de sa peine de prison certains sont devenus des politiciens.
Il s’agit du premier roman de Stuart Neville et le bougre a déjà une pleine maitrise du style et du sujet. Des chapitres courts, des descriptions minimalistes et une tension constante, donnent toute la dimension sombre et nerveuse qu’a voulu créer l’auteur. Le personnage est attachant, même si un peu cinglé sur les bords. Le fond historique donne une crédibilité supplémentaire à l’histoire.
James Ellroy le dit sur la quatrième de couverture : “le meilleur premier roman que j’ai lu depuis des années… une folle virée au pays de la terreur.”. Je ne serai pas aussi extrême que James Ellroy, mais il est vrai que ce roman m’a redonné goût au roman noir, tant la qualité est présente tout le long du livre. En plus il s’agit du premier tome des aventures de Gerry Fegan, qui est suivi par’ l’excellent Collusion .
412 pages
Editions Rivages
Ted