Quel est le rapport entre de mystérieuses betteraves envoyées à une serveuse de tacos, apprentie chimiste à Seattle, une parfumeuse de la Nouvelle-Orléans, un « nez » de renommée mondiale travaillant à Paris et le roi Alobar vivant au VIIIe siècle ?
Un roi qui à son époque a fui son peuple pour fuir la mort qui l’attendait. Un roi qui dans son périple va rencontrer une jeune indienne et, faisant équipe dans leurs périples vont découvrirent le secret de l’immortalité.
Roman d’aventure multi temporel, d’une drôlerie et d’une férocité caractéristique de Tom Robbins. La rencontre entre Alobar et cette indienne qui s’appelle Kudra, ainsi que sa rencontre avec l’invisible dieu Pan donne lieu à une histoire farfelue, profondément philosophique et remplie d’humour. Il est difficile de chroniquer tous les romans d’un même auteur sans tomber dans la redite. Mais comme je l’ai déjà souligné pour ses autres livres et comme je le répète ici, et Julien ne me contredira certainement pas, Robbins est un auteur génial, qui nous livre des histoires exceptionnelles, un véritable conteur moderne.
Un parfum de jitterbug est son œuvre la plus accessible, mais c’est aussi la plus touchante, on ressent bien les angoisses de l’auteur à travers ce roman, son questionnement quant au temps qui passe.
Au fait vous savez ce que dit Thomas Pynchon de lui ? Non ?
Thomas Pynchon dit de Robbins qu’il possède une vision des choses qui éblouit l’esprit. Qu’il est un conteur de toute première catégorie.
Et si en plus le New York Times dit que c’est un des meilleurs romanciers américains, alors là on ne peut que s’incliner.
441 Pages
Éditions Gallmeister
Ted