Parce qu’il est une règle difficile à contourner dans un top 5, celle qui consiste à glisser (plus ou moins discrètement) au moins un titre supplémentaire, il m’est impossible de ne pas commencer par un bonus…
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Emmanuel Lepage, Sophie Michel et René Follet – Les voyages d’Ulysse (éd. D. Maghen)
Magnifique odyssée que celle de Salomé, capitaine de l’Odysseus qui, imprégnée des souvenirs de sa mère et de l’Odyssée d’Ulysse, navigue sur les traces du peintre Ammôn Kasacz, en quête de rédemption. Chronique à venir dans un délai indéterminé… en attendant un mot de plus ne sera pas de trop pour qualifier cette bande dessinée : remarquable !
…avant de vous proposer le top 5 en question :
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Helen Oyeyemi – Boy Snow Bird (éd. Gaalade)
Roman sublime à la fin des plus inattendue. Boy Snow Bird a le côté sombre des contes de fée et l’éclat des pierres précieuses : dur, beau et rare.
Retrouvez la chronique ici.
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Trevanian – Shibumi (éd. Gallmeister)
Gallmeister, chercheur d’or dans le vaste paysage littéraire américain, nous ramène régulièrement de belles pépites et Shibumi en fait indéniablement partie. Entre roman d’espionnage et quête philosophique, ce bouquin dégage une aura unique en son genre.
Retrouvez la chronique ici.Sans oublier Seuls sont les indomptés d’Edward Abbey qui n’a pas eu la chance d’être lu à temps pour intégrer le top 5 2015… alors petit rattrapage pour ce chef-d’œuvre intemporel. Retrouvez la chronique ici.
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Sarah Stricker – Cinq kopecks (éd.Piranha)
Rien ne prépare à ce livre atypique ; aucune chronique, aucun résumé. En quelques mots, Cinq kopecks est le récit d’un chamboulement intérieur. Un chambardement du cœur et de la raison dans lequel Sarah Stricker nous plonge progressivement à travers une construction narrative saisissante.
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Pablo Casacuberta – Ici et maintenant (éd. Métailié)
Un bouillonnement de pensées, de connaissances encyclopédiques, de doutes et de questionnement. Une plongée dans le cerveau en effervescence de Máximo Seigner… des tiraillements de l’adolescence au passage à l’âge adulte, du premier petit boulot à la première expérience sexuelle qui n’est pas sans rappeler Le liseur de Bernhard Schlink malgré un style et une intrigue totalement différente.
Retrouvez la chronique ici. -
Negar Djavadi – Désorientale (éd. Liana Levi)
Désorientale est un puzzle où chaque pièce rapportée du passé apporte un éclaircissement sur le présent. On peut se sentir un peu perdu au début mais très vite, les différentes parties s’imbriquent les unes aux autres. Chapitre après chapitre, on construit ce captivant puzzle qui mêle “l’Iran d’hier et la France d’aujourd’hui”, avec l’avidité de savoir quelle sera l’image finale.
Retrouvez la chronique ici.
Pauline