Jim Dodge – Not fade away: Ce livre parle de rédemption, d’obsession, de folie, de rock’n’roll, de périple, d’amphétamines, du plaisir de la musique et des infinies possibilités de l’amour. Un de mes livres préférés. En Espagne, il s’intitule « El cadillac del Big Bopper », ce qui n’est pas aussi sensationnel que le titre original mais qui n’est pas mal non plus.
James Patrick Donleavy – L’homme de gingembre : Quelle brutalité. Drôle, libertin, immoral, alcoolique et plein de flamboyante joie de vivre, Sebastian Dangerfield est le personnage qui possède la voix la plus mémorable que j’ai jamais entendue. Un livre violemment comique mais également empli de pathos. Sans aucun doute dans mon top 10.
Richard Brautigan – Un privé à Babylone : J’ai appris à écrire avec Richard Brautigan. C’est certain. « Un detective en Babilonia » (le titre espagnol) est l’un des romans les plus audacieux, drôles et inspirants que j’ai lu dans ma vie. A mes débuts, je l’ai tellement copié (ce livre en particulier) que cela me ferait presque rougir aujourd’hui. Mais que dis-je : Tant qu’à copier, autant copier Richard Brautigan.
Kurt Vonnegut – Barbe Bleue : Mon préféré de ce sacré Kurt. Son personnage principal est Rabo Karabekian, peintre abstrait borgne, et ses problèmes avec le passé et les secrets et les remords. Et une voisine qui lui casse les pieds. Mais tout Vonnegut est grand. N’ayez pas peur de vous y risquer.
Colin MacInnes – Absolute Beginners : Le livre que j’ai le plus lu depuis mes 17 ans. Les tribulations d’un jeune dans le Soho des années 50, entre troubles raciaux, amour non partagé, bon jazz, teddy boys, modernistes émergents et chaussettes aux couleurs fulgurantes. Il vibre (ce livre) comme un disque, et on peut presque danser sur lui. Ce fut également le premier livre qui m’a parlé de mes amis et moi.
Trad. Claire Schroeder